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13/01/2015

Quel est l'intérêt d'un serious game et comment l'utiliser au CDI avec les élèves ?

APPRENDRE EN JOUANT C'EST APPRENDRE AUTREMENT !

- Définition d'un "serious game" :

Logiciel qui combine une intention "sérieuse" - de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d'entraînement - avec des ressorts ludiques. Un jeu sérieux englobe tous les jeux vidéo qui s'écartent du seul divertissement (Wikipédia).

- Intérêt :

Les élèves étant fans de jeux vidéo car divertissants et attrayants, un serious game permet de pouvoir jouer tout en gardant une dimension sérieuse. Le jeu sérieux simule une situation (exemple : la cyberviolence) et délivre un message (exemple : les droits, les devoirs, la responsabilité lorsqu'on publie sur internet, etc). On peut, à la suite du jeu, amorcer une réflexion, une prise de parole sous forme de débat pour pointer les problèmes et sensibiliser les élèves à une attitude responsable et critique. Cela permet de faire de la prévention à l'heure où les élèves ont l'habitude de publier un peu tout et n'importe quoi sur les réseaux sociaux. Et au delà de l'aspect jeu, il y a l'intérêt d'éduquer les élèves aux TICE.

- Ressources :

Le site Tralalere (éditeur de contenus éducatif et pédagogique) propose plusieurs serious games ciblés :

 

  • Stop la violence (pour les 7-12 ans)
  • 2025 ex machina (pour les 14-18 ans)
  • 2020 Energy (pour les 13-17 ans) 
  • L'isoloir (pour les 14-18 ans)

D'autres ressources et notamment une bibliographie sur les aspects éducatifs des serious games sur le site  Eduscol.

- Séquence proposée :

La cyberviolence à partir du serious game "Stop la violence" (Tralalère)

Niveau : collège

Cadre : CDI ou salle informatique

Conditions matérielles : une très bonne connexion à internet, un vidéoprojecteur connecté à un PC

Collaboration : possibilité de travailler avec les CPE, les infirmières, les professeurs d'éducation civique, les professeurs de technologie.

Déroulement : projection "du cas de Leïla" et choix des indices en interactivité avec les élèves (discussion sur les indices retenus). A la suite de la projection, on amène les élèves à réfléchir sur différents points dans le cadre d'un débat modéré : l'impact possible d'une simple rumeur et les différentes manifestations du harcèlement dans un collège, la distinction entre sphère privée et sphère publique, la responsabilité des auteurs et diffuseurs notamment sur les réseaux sociaux, le respect, etc. Cette séance est juste une amorce. On peut ensuite développer et approfondir avec d'autres séances.

N. Boulbaroud